15 octobre 2013
un matin à Giverny
Je me souviens de ce matin de presque été. Je marchais seule dans les rues encore endormies de Giverny, et le jour qui se levait à peine m'offrait une lumière jaune paille à peine rosie sur l'horizon. Il y avait des hirondelles, les rues désertes, le jardin de Claude Monet caché derrière ses murs, et la tombe du peintre, presque anonyme dans le minuscule cimetière. Je goutais chaque seconde, m'imprégant de cette lumière fugace, de ce bonheur d'être là, seule dans les petites rues. Je savais que la cohue viendrait avec le jour, que j'entendrai parler toutes les langues autour de l'étang aux nymphéas, mais ce n'était pas grave, j'avais décidé qu'il n'y aurait que du beau ce jour-là.
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